Vendredi 14 août 5 14 /08 /Août 13:03

une nuit à la bibliothèque

La bibliothèque vient de fermer et les derniers lecteurs, comme le personnel, s'en sont allés vers d'autres occupations. L'éclairage est éteint et la lumière vespérale qui beigne la pièce lui donne une teinte en noir et blanc.

Tu es la. Tout comme moi, tu as réussis à te dissimuler aux yeux du vigile lors de sa dernière ronde. Il n'y aura plus personne jusqu'au matin. La nuit est à nous.

Tu souris, ta main voyage le long des rayonnages, comme si tu étais à la recherche d'un ouvrage. Mais tes yeux, eux, regardent ailleurs. Ils me fixent, brillant dans les ténèbres. Ils semblent me lancer un appel. J'accroche ton regard puis tourne la tête. La, près de nous se trouve une table de bois massif. Toute la journée, elle a accueilli le public studieux venu étancher sa soif de connaissance. Ce soir, ce ne seront pas des livres qui s'y retrouveront ouvert. Tu le sais aussi bien que moi.

Te prenant par la taille, je te soulève et t'amène jusqu'à cette table. Je t'y dépose, tes sublimes fesses en appuis contre le rebord. Tu es en équilibre. Je te domine de toute ma taille et te presse contre le bois. Tu es encore à moitié debout. Mes mains s'attardent sous ta longue jupe noire, caressent tes cuisses, remontent à la recherche du petit bout d'étoffe blanc qui protège une vertu que tu n'as plus depuis longtemps.

Ça y est... mes doigts glissent tous l'étoffe, ils s'attardent sur ta toison, s'immiscent plus audacieusement. Tu es toujours plaquée contre ce rebord de table, face à moi. Ton visage prend les teintes rosées de l'excitation. Me servant de mon bassin pour te maintenir, une main toujours
jouant entre tes cuisses, j'approche mon visage du tien. Je cherche tes lèvres, je cherche ta langue... Nous sommes collés l'un à l'autre. Seul le tissu de nos vêtements sépare nos deux corps.

Notre baiser se termine. Tu reprends ton souffle, je te repousse sur la table. Tu es maintenant allongée, sur le dos, les fesses en bord de table. Je fais glisser ta culotte le long de tes jambes. Tu portes encore ta jupe. Je la retrousse le long de tes cuisses, te relève les jambes, les écartent.
Je t'avais promis que les livres ne seraient pas seuls à être ouverts à cette table. C'est chose faite. Afin de rendre plus accessible ton intimité, je m'agenouille. Mon visage s'approche de ton entre-jambe. Mes lèvres t'embrassent, d'abord les cuisses, puis le ventre... évitant soigneusement cette zone si sensible pour toi.

Cette attente est une vraie torture. Mes mains, posées sur tes seins, affairées à te débarrasser de ton chemisier, vont et viennent. Je peux sentir ta respiration haletante, ta peau si douce qui s'enflamme. Entourés par des milliers d'ouvrages, nous sommes les seuls êtres vivants de la pièce. Dans ce silence, nos halètements et gémissements sont amplifiés. L'air est empli du son de nos corps assouvissant leurs désirs.

Il est temps... Je me relève, te contemple, offerte et lascive sur cette table, ton chemisier défait, ta jupe troussée, tes cheveux en bataille. Tu te pinces les lèvres avec les dents dans un petit sourire narquois. Tu sais que je vais te prendre, tu m'attends. Après avoir frotté mon sexe contre l'entrée du tien, n'y tenant plus, je te pénètre d'une traite. Tu t’arc-boutes. Tes mains cherchent les miennes. Allongé sur cette table, mes va et viens se font de plus en plus rapide, tes caresses se font de plus en plus vives. Tu sais comme moi que bientôt, il fera jour... les va et viens se poursuivent, l'excitation monte. Ton corps me rempli de désir. Je sais que le simple fait de te regarder pourrait me faire partir d'un coup.

Pour prolonger ce moment, je ferme les yeux, te pilonne encore et encore, jusqu'à ce que je t'entende crier ton plaisir. Alors seulement j'ouvre les yeux et je vois ton visage: tes lèvres pleines, tes yeux rieurs... Il n’en faut pas plus, c’est la fin.

Nous nous regardons encore l'un l'autre alors que nous renfilons nos vêtements, conscient que demain, à nouveau, les lecteurs reprendrons leurs droits sur cette salle de lecture.

Je te glisse à l'oreille qu'un jour, nous reviendrons, et qui sait, cette fois la, tu pourrais bien te retrouver attachée à cette même table qui t'as donné tant de plaisir. Après tout, le silence de la bibliothèque a été quelque peu troublé, et cela mérite une punition, mais ceci est une autre histoire

 

Par mr le mage - Publié dans : récits
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